l'Orchestre national de France

Emmanuel Krivine, directeur musical désigné

Saison 2016-2017


Fondé en 1934, l’Orchestre National de France est le premier orchestre symphonique permanent créé en France
. Depuis lors, il a vu se succéder à sa tête des chefs prestigieux qui ont présidé à la destinée artistique de l'orchestre : Désiré-Emile Inghelbrecht, Manuel Rosenthal, André Cluytens, Roger Désormière, Charles Munch, Maurice Le Roux, Jean Martinon, Sergiu Celibidache, Lorin Maazel, Jeffrey Tate, Charles Dutoit, Kurt Masur et Daniele Gatti. Emmanuel Krivine est directeur musical désigné de l’Orchestre National de France.

L'ouverture de la saison 2016/2017 de l'Orchestre National de France a été confiée à Stéphane Denève qui, aux côtés de Jean-Yves Thibaudet, Stéphanie d'Oustrac et Jérôme Pernoo fêtera les beautés de la musique française au cours de deux concerts avec des œuvres d’Ibert, Saint-Saëns, Ravel, Schmitt, Milhaud, Connesson et Poulenc…Une belle rose de compositeurs français que nous retrouverons comme fil rouge tout au long de la nouvelle saison.

Le 27 octobre, Jean-Claude Casadesus propose d'entendre l'Ouverture du Rois d'Ys de Lalo, les Tableaux d'une exposition de Moussorgski dans l'orchestration de Ravel et Tzigane de Ravel ainsi que l'Introduction et Rondo Capriccioso de Saint-Saëns avec Sarah Nemtanu. Ou encore Bernard Haitink, le 17 novembre, avec le Gloria de Poulenc et le ballet intégral de Daphnis et Chloé de Ravel en compagnie de Patricia Petibon. Une barque sur l'océan de Ravel et La Mer de Debussy, le 8 décembre, sous la direction de David Afkham. Un bœuf sur le toit de Milhaud par Andrés Orozco-Etrada. Les Valses nobles et sentimentales de Ravel sous la direction de Giancarlo Guerrero. La Deuxième Symphonie de Dutilleux et la Deuxième suite de Bacchus et Ariane de Roussel, le 16 mars. Sans oublier Pelléas et Mélisande de Debussy donné sous la direction de Louis Langrée au Théâtre des Champs-Elysées.

Comme lors des précédentes saisons, l'Orchestre National de France retrouve le chemin de l'avenue Montaigne pour plusieurs concerts exceptionnels et deux opéras. Premier rendez-vous, le 29 septembre, avec Fabien Gabel et Anne-Sofie von Otter pour les Nuits d'été de Berlioz ; le 20 octobre, le Requiem de Verdi dirigé par Jérémie Rhorer. Carmen de Bizet en version de concert mise en espace, pour deux représentations  avec Marie-Nicole Lemieux dans le rôle-titre ; le Stabat Mater de Rossini, le 2 mars, sous la direction de James Gaffigan avec entre autres Patrizia Ciofi et Paolo Fanale ; et Pelléas et Mélisande, donc, pour cinq représentations dans la mise en scène d'Eric Ruf avec Patricia Petibon et Jean-Sébastien Bou dans les rôles principaux.

On retrouvera de grands noms d'artistes habitués à collaborer avec l'Orchestre National de France tel Sergey Khachatryan dans le Concerto pour violon de Sibelius, le 13 octobre, Sol Gabetta, dans le Concerto pour violoncelle d'Elgar, le 8 décembre, Denis Matsuev dans le Troisième Concerto pour piano de Rachmaninov, le 12 janvier, et la Rhapsodie sur le thème de Paganini avec Kirill Gerstein, le 1er juin. Lars Vogt dans le Concerto pour piano n°20 de Mozart, le 19 janvier. Anne-Sophie Mutter dans Sur le même accord de Dutilleux et le Concerto pour violon n°2 de Mozart, le 9 février. Nicolaï Lugansky dans le Premier Concerto de Brahms, le 1er décembre. Mais aussi Schelomo de Bloch interprété par Anne Gastinel, Maria Chirokoliyska dans le Concerto pour contrebasse de Nino Rota, Frank-Peter Zimmerman dans le Premier Concerto pour violon de Prokofiev, et Nelson Freire dans le Quatrième Concerto pour piano de Beethoven.

L'orchestre continue d'approfondir sa maîtrise du grand répertoire et des grandes symphonies dans l'écrin de l'Auditorium de la Maison de la radio. Neeme Järvi proposera d'entendre la Septième Symphonie de Chostakovitch. Dima Slobodeniouk dirigera la Cinquième Symphonie de Sibelius et Semyon Bychkov les Danses symphoniques de Rachmaninov. Deux symphonies de Dvorak seront données : la Neuvième par Andrés Orozco-Estrada et la Septième par Emmanuel Krivine. Mais aussi Bruckner avec la Sixième Symphonie par Robin Ticciati et le Te Deum par Christoph Eschenbach. Christophe Eschenbach qui dirigera au cours du même concert la Neuvième Symphonie de Beethoven. Mais aussi quelques grandes pages composées par Richard Strauss avec la Grande Suite du Chevalier à la rose et Don Juan par Juraj Valcuha, ou Till l'espiègle par Fabien Gabel.

L’Orchestre National a créé bien des chefs d’oeuvre du XXème siècle, comme Le Soleil des eaux de Boulez, la Turangalîla symphonie de Messiaen, Déserts de Varèse et la plupart des grandes œuvres de Dutilleux. Fidèle à son engagement en faveur de la musique de notre temps, l'orchestre proposera la création du Concerto pour violon et orchestre d'Edith Canat de Chizy interprété par Fanny Clamagirand sous la direction de John Storgards, le 23 mars.

Le projet pédagogique s'adresse à la fois aux musiciens amateurs, aux familles et aux scolaires. Le projet « Viva l’orchestra », unique dans le monde, signe l’engagement ambitieux de l’Orchestre National pour la pratique amateur. Réunissant des musiciens de 7 à 87 ans, de tous les horizons, de tous les niveaux (avec des partitions adaptées à chacun), « Viva l’orchestra » propose à tous les musiciens amateurs de constituer un orchestre encadré et soutenu par les musiciens de l’Orchestre National. Le projet se déroule sur 10 semaines et se conclut par un concert à l’Auditorium de la Maison de la radio.

Le samedi matin à 11h retrouvez les concerts Jeune public de l’orchestre : une découverte de la musique ludique, humoristique ou décalée.  La série « Allô docteur » met en scène un médecin qui ausculte l’orchestre au fil de son répertoire. Sont également de la danse : Pierre et le loup, Le retour du loup, Le premier concert de l’ours Paddington, Zorbalov, etc.

Voici douze ans que les musiciens de l'Orchestre National de France sillonnent les écoles de la maternelle à l'université pour éclairer, toucher, cultiver et captiver les jeunes générations. L'orchestre invite les classes à des concerts symphoniques qui leurs sont dédiés comme lors de la série « Allô docteur » ou aux répétitions générales pour assister aux coulisses. Préoccupés d'une transmission par la pratique, les musiciens poursuivent l'organisation d'ateliers en initiant les élèves aux œuvres du répertoire à l'occasion de séances préparatoires : les « Ateliers d'éveil », le « Classique en chansons », les « Ateliers de découverte »…  D'autres formules se poursuivent d'années en années portées par le succès qu'elles rencontrent auprès du jeune public : « Appogiatures », « Plumiers d'Henri IV ».

L'Orchestre National de France est avant tout un orchestre de radio et l’ensemble de sa programmation est retransmise sur France Musique, souvent sur le réseau UER (Union européenne de radiodiffusion), parfois sur France Inter. L'Orchestre enregistre également pour France Culture des concerts fictions. Parmi les titres déjà abordés, on note Dracula, Alice et merveilles, Tintin avec des comédiens, souvent les sociétaires de la Comédie Française, des bruiteurs…des projets inédits et innovants qui marquent la synergie entre l'Orchestre National de France et l'univers de la radio.
            De nombreux concerts sont également disponibles en vidéo sur le web et les diffusions télévisées se multiplient : ainsi le « Concert de Paris » retransmis en direct depuis le Champ de mars le soir du 14 juillet a-t-il été suivi par plusieurs millions de téléspectateurs.

De nombreux enregistrements discographiques sont aussi à la disposition des mélomanes. Le plus récent, un coffret de 8 CD, rassemble des enregistrements radiophoniques inédits au disque et retrace l'histoire de l'ONF depuis sa création.


L’Orchestre National de France 2015-2016

Daniele Gatti, directeur musical

 
Photo: Annalisa Andolina


Une tradition de prestige, une histoire de chefs
Né en 1934, l’Orchestre National de France est le premier orchestre symphonique permanent créé en France. De Désiré-Émile Inghelbrecht, son créateur, jusqu’à Daniele Gatti, son directeur musical depuis 2008, il a vu se succéder à sa tête des chefs prestigieux qui ont présidé à la destinée artistique de l’orchestre : Manuel Rosenthal, André Cluytens, Roger Désormière, Charles Munch, Maurice Le Roux, Jean Martinon, Sergiu Celibidache, Lorin Maazel, Jeffrey Tate, Charles Dutoit, Kurt Masur.

 
L’ambassadeur de la musique en France et dans le monde
L’Orchestre National de France participe depuis toujours (première tournée américaine en 1948) au rayonnement culturel de la France. En 2016, l’Orchestre se rendra en Amérique du Nord du 23 au 31 janvier (Boston, Ottawa, New York, Newark, Greenvale, Washington) et sera en résidence au Musikverein de Vienne (du 12 au 15 février).
Il joue dans de nombreuses villes en France (Amiens, Lyon, Dijon...) et participe à de prestigieux festivals (Chorégies d'Orange, Festival de Radio France et Montpellier, Festival d'Aix-en-Provence...).
 
La saison 2015-2016
Comme un écho au cycle Brahms-Bartok donné en 2008, croisé avec l’intégrale des symphonies de Beethoven de 2011, Daniele Gatti nous offre, pour sa dernière saison en tant que directeur musical de l’orchestre, un cycle Beethoven-Bartok du 14 au 21 novembre, avec Janine Jansen, Dezsö Ranki et Julian Rachlin.
On fera un détour par la Bohême avec la Sixième symphonie de Dvorak dirigée par Nikolaj Znaider et la Huitième par James Conlon, mais les compositeurs français assurent cette saison encore une part importante de la programmation, de Debussy, Roussel, Fauré à Guillaume Connesson. Sans oublier Werther de Massenet (avec Joyce DiDonato et Juan Diego Florez) et la Troisième symphonie de Saint-Saëns pour l’inauguration de l’orgue de l’auditorium de la Maison de la radio. On retrouve aussi Poulenc et son Concerto pour orgue, timbales et cordes, et, à l’occasion du centenaire de la naissance d’Henri Dutilleux, son concerto pour violoncelle Tout un monde lointain par Gautier Capuçon, et sa Première symphonie.
Riccardo Muti, fidèle parmi les fidèles, dirige trois concerts, deux proposant des œuvres de Liszt, Hindemith et Chostakovitch les 3 et 5 mars, un autre avec Schumann et Strauss le 24 mars.
 
Tristan et Isolde en bonne compagnie
Depuis novembre 2014, l’Orchestre donne tous ses concerts à l’auditorium de la maison de la radio, lieu où il peut désormais répéter et jouer. Néanmoins, l’Orchestre National de France préserve les liens noués, il y a soixante-dix ans, avec le Théâtre des Champs-Élysées. A l’image du cycle Shakespeare de la saison 2014-2015, Daniele Gatti dirige un opéra en version scénique, qui sera mis en perspective par deux concerts, l’opéra et les concerts étant interprétés au printemps 2016 au Théâtre des Champs-Élysées. L’opéra, c’est Tristan et Isolde de Wagner, qui sera mis en scène par Pierre Audi et interprété, du 12 au 24 mai, par une pléiade de chanteurs hors pair, parmi lesquels Torsten Kern, Emily Magee et Michelle Breedt. Les deux concerts s’inscriront dans la filiation wagnérienne : le premier, le 21 avril, montrera comment des compositeurs viennois, partis de Mozart, feront leur miel de l’héritage wagnérien ; le second, le 19 mai, permettra d’entendre les Wesendonck Lieder chantés par Jonas Kaufmann et la Septième symphonie dédiée par Bruckner à Wagner.
 
La création d’œuvres majeures
L’Orchestre National a créé bien des chefs d’œuvre du XXe siècle, comme Le Soleil des eaux de Pierre Boulez, la Turangalîla symphonie de Messiaen, Déserts de Varèse et la plupart des grandes œuvres de Dutilleux.
Il poursuit cette mission au XXIe siècle en donnant vie aux œuvres de Saariaho, Pécou, Connesson, Mantovani et bien d’autres.
 
Le projet pédagogique
Voici douze ans que les musiciens de l’Orchestre National de France sillonnent les écoles de la maternelle à l’université pour éclairer, toucher, cultiver et captiver les jeunes générations. L’Orchestre invite les classes à des concerts symphoniques qui leurs sont destinés comme lors de la série « Allô docteur ? » ou aux répétitions générales afin d’assister aux coulisses. Préoccupés d’une transmission par la pratique, les musiciens poursuivent l’organisation d’ateliers en initiant les élèves aux œuvres du répertoire à l’occasion de séances préparatoires : les « Ateliers d’éveil », le « Classique en chansons », les « Ateliers de découverte »… D’autres formules se poursuivent d’années en années portées par le succès qu’elles rencontrent auprès du jeune public : « Appogiatures », « Plumiers d’Henri IV ».
 
La diffusion
L’Orchestre National de France est avant tout un orchestre de radio et l’ensemble de sa programmation est retransmise sur France Musique, souvent sur le réseau UER (Union européenne de radiodiffusion), parfois sur France Inter.
De nombreux concerts sont également disponibles en vidéo sur le web, et les diffusions télévisées se multiplient. Ainsi le « Concert de Paris » retransmis en direct depuis le Champ-de-Mars, le soir du 14 juillet, a-t-il été suivi par plusieurs millions de téléspectateurs.
De nombreux enregistrements discographiques sont aussi à la disposition des mélomanes. Le plus récent, un coffret de 8 CD, rassemble des enregistrements radiophoniques inédits au disque et retrace l’histoire de l’ONF depuis sa création.

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Le programme complet de la saison 2015-2016 est ici.




Saison 2014-2015

L’Orchestre National de France est, en 1934, le premier orchestre symphonique permanent créé en France. Tout au long de son histoire, riche de concerts, de créations françaises et mondiales, d’enregistrements et de tournées, l’Orchestre a multiplié les rencontres avec des artistes exceptionnels qui témoignent de sa volonté d’excellence.

Une histoire de chefs
Désiré-Émile Inghelbrecht, premier chef titulaire, va fonder la tradition musicale de l’orchestre. Après la guerre, Manuel Rosenthal, André Cluytens, Roger Désormière, Charles Munch, Maurice Le Roux et Jean Martinon poursuivent cette tradition. A Sergiu Celibidache, premier chef invité de 1973 à 1975, succède Lorin Maazel qui deviendra le directeur musical de l’orchestre. De 1989 à 1998, Jeffrey Tate occupe le poste de premier chef invité, de 1991 à 2001 Charles Dutoit celui de directeur musical. A partir de septembre 2002, Kurt Masur a assuré la direction musicale de l’orchestre pendant six saisons. Depuis septembre 2008, Daniele Gatti occupe la fonction de directeur musical. Ils abordent ensemble les multiples facettes du répertoire symphonique en interprétant les pièces majeures de compositeurs français tels que Debussy, Ravel, Berlioz, et le grand répertoire en signant notamment des intégrales consacrées aux symphonies de Brahms, Beethoven, Mahler ou Tchaïkovski. Cette saison, place aux symphonies de Schumann.

L’ambassadeur de la musique en France et dans le monde
C’est aussi le succès de leurs tournées à l’étranger qui permet de souligner le rayonnement international de l’Orchestre. Outre sa saison à Paris, l’Orchestre National de France se produit chaque année dans les grandes villes étrangères. Au cours de la saison 2014-2015, il sera à Essen, Eindhoven, Bâle, Zagreb, Milan, Ravello, Rimini, Udine, Merano, Florence, Bucarest. Sans oublier les régions : Aix-en-Provence, Orange et bien évidemment Montpellier à l’occasion du Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon.

Résidence au Grand Auditorium de la Maison de la radio
A noter cette saison, dans le cadre du retour à la Maison de la radio, un focus sur Félix Mendelssohn, un marathon Schumann sur deux jours, des concerts pensés à partir de la thématique « Toutes les Amériques », un hommage à Richard Strauss pour l’anniversaire des 150 ans de la naissance du compositeur allemand, La Passion selon Saint Jean de Bach sous la direction de Daniele Gatti et des artistes de renom : Bernard Haitink, Fazil Say, Angelika Kirschschlager, Xavier de Maistre, Arabella Steinbacher, Viktoria Mullova, Stéphane Denève, Semyon Bychkov, David Afkham, Alexandre Tharaud…


Radio France : Christophe Abramowitz

La musique française
L’Orchestre National de France, comme son nom l’indique, est né d’une tradition musicale et instrumentale à partir de laquelle il a excellé dans tous les répertoires. Il n’oublie pas cependant sa mémoire ni ses classiques et cultive le beau jardin de la musique française. Ravel, Roussel, Bizet, Milhaud, Pierné (dont Jean-Efflam Bavouzet jouera le rare Concerto pour piano et orchestre) seront cette saison particulièrement à l’honneur. Notons par ailleurs que l’Orchestre National de France interprétera le Concerto pour orgue de Poulenc, le 27 novembre, avec Olivier Latry sur le nouvel instrument du Grand Auditorium de la Maison de la radio, et la Troisième Symphonie « avec orgue » de Saint-Saëns, le 27 février, avec Vincent Warnier.

Cycle Shakespeare au Théâtre des Champs-Élysées
Outre les concerts donnés au Théâtre des Champs-Élysées au cours de l’automne 2014, l’Orchestre préserve les liens noués, il y a soixante-dix ans, avec le Théâtre de l’avenue Montaigne en y programmant un cycle Shakespeare (deux concerts symphoniques et cinq représentations de Macbeth de Verdi sous la direction de Daniele Gatti) du 16 avril au 16 mai 2015. L’ombre du poète anglais rôdera le 16 avril avec le Macbeth de Richard Strauss et la version intégrale du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn et le 10 mai via Berlioz et Prokofiev, qui fera aussi accourir tous les amoureux d’Anna Netrebko.

La création d’œuvres majeures
L’Orchestre National de France peut s’enorgueillir d’avoir créé des œuvres majeures du XXe siècle : Le Soleil des eaux de Pierre Boulez, la Turangalila-Symphonie de Messiaen (1950, création française), Déserts d’Edgar Varèse, ou Jonchaies de Iannis Xenakis (1977), ainsi que, de Henri Dutilleux, la Première Symphonie (1951), Timbres, Espace, Mouvement (1978), le Concerto pour violon « L’Arbre des Songes » avec le concours d’Isaac Stern (1985), le nocturne pour violon et orchestre Sur le même accord (2003, création française avec Anne-Sophie Mutter), Correspondances pour voix et orchestre (2004, création de la version révisée) et plus récemment Le Temps l’Horloge sous la direction de Seiji Ozawa avec Renée Fleming (2008). Au cours de la saison 2013-2014, l’intégrale des symphonies de Beethoven a été donnée en cinq concerts dirigés par Daniele Gatti avec, à l’occasion de chaque concert, la création d’une pièce courte commandée par Radio France à un compositeur français (Guillaume Connesson, Bechara El Khoury, Bruno Mantovani, Fabien Waksman, Pascal Zavaro).

Diffusions radios, TV, Web et disques
De très nombreux enregistrements discographiques jalonnent la vie de l’orchestre. Parmi les plus récents, citons Le Temps L’Horloge avec Renée Fleming et Seiji Ozawa, l’album de Marie-Nicole Lemieux « Ne me refuse pas » (Naïve) ou encore, chez Sony, un disque consacré à Debussy rassemblant La Mer, Le Prélude à l’après-midi d’un faune et les Images sous la baguette de Daniele Gatti. A l’occasion du centenaire de la création du Sacre du printemps au Théâtre des Champs-Élysées, le National a gravé – toujours chez Sony – Le Sacre et Petrouchka. Tous les concerts sont retransmis à la radio sur France Musique. La diffusion vidéo de concerts filmés pour le web et les chaînes de télévision comme Arte, France 2 et France 3 ou Mezzo donne une nouvelle ampleur aux concerts en ouvrant les frontières des salles de concerts.

Le programme de la saison 2014-2015 est disponible sur le site web de Radio France.

                                                                 
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Saison 2013-2014



Radio France : Christophe Abramowitz

Une tradition de prestige, une histoire de chefs

De Désiré-Emile Inghelbrecht, qui fonda la tradition musicale de l’orchestre, à Daniele Gatti qui en est le directeur musical depuis 2008, les plus grands chefs se sont succédé à la tête de l’Orchestre National de France, qui a également reçu les solistes les plus prestigieux.

Il sera fidèle à sa vocation en accueillant en cette saison 2013-2014 chefs et solistes déjà célèbres ou à découvrir : Joseph Calleja, Kathia Buniatishvili, Jean-Yves Thibaudet, Viktoria Mullova, David Fray, David Zinman, Joshua Bell, Edgar Moreau, Anne Gastinel, Semyon Bychkov…

L’ambassadeur de la musique en France et dans le monde

Outre sa saison à Paris, en particulier au Théâtre des Champs-Élysées où il est en résidence, l’Orchestre National de France se produit chaque année dans les grandes villes étrangères. Cette année, l’orchestre multiplie les résidences – Musikverein de Vienne, Megaron d’Athènes, Teatro Regio de Parme – et se produit aussi pour une série de concerts à Barcelone, Madrid, Grenade, et à la Biennale d’art de Venise…Sans oublier les régions : Aix-en-Provence, Amiens, Lyon, Dijon et bien évidemment Montpellier à l’occasion du Festival de Radio France et Montpellier.

Les 80 ans de l’Orchestre National de France                                                                           Radio France: Christophe Abramowiz

L’Orchestre National de France est, en 1934, le premier orchestre symphonique permanent créé en France. Formation de Radio France, il permet au plus grand nombre de découvrir la musique grâce à la diffusion radiophonique, principalement sur France Musique.

Au cours de cette saison 2013-2014, une série de quatre concerts est l’occasion de fêter les 80 ans de l’orchestre. Le premier de la série est celui du 13 mars 2014 (soit 80 ans jour pour jour après le concert inaugural placé alors sous la baguette de son fondateur Ingelbrecht), confié à un familier du National, Riccardo Muti. Daniele Gatti, naturellement, sera à la tête de deux autres de ces concerts. Ces quatre concerts, qui offriront au spectateur une large palette du répertoire joué par l’Orchestre National (Mozart, Haydn, Schubert, Stravinsky, Dutilleux, Tchaïkovski…), sont pensés comme un festival fidèle à l’origine de l’orchestre. D’après Henry Barraud en effet, l’idée de la création « remontait à 1932, après un festival donné au Théâtre des Champs- Elysées lors de l’inauguration du monument à Debussy, et pour lequel Ingelbrecht avait été  chargé de constituer unorchestre ».

La musique française et les artistes français

L’orchestre a inscrit à son programme deux monuments d’Henri Dutilleux, compositeur dont il a créé nombre de partitions : la Symphonie n°2, Le double et les Métaboles. La Messe solennelle deSainte-Cécile de Gounod est confiée à Alain Altinoglu, qui la dirigera en l’église Saint- Eustache, lieu de sa première exécution en 1855. Le Tombeau de Couperin de Ravel, la Ballade et la Fantaisie pour piano et orchestre de Fauré et la Sinfonietta de Poulenc seront interprétés par Philippe Cassard et Fabien Gabel, le Concerto en sol de Ravel par Jean-Yves Thibaudet, le rare Chasseur maudit de Franck et le Stabat Mater de Poulenc par Jean-Claude Casadesus, les Deuxième et Cinquième concertos pour piano de Saint–Saëns par Javier Perianes et Cédric Tiberghien, La Bourrée fantasque et Espana de Chabrier par Ludovic Morlot, sans oublier La Mer de Debussy par Daniele Gatti.

L’intégrale des symphonies de Tchaïkovski

Après les intégrales Brahms, Mahler et Beethoven, Daniele Gatti a choisi de proposer au public parisien d’entendre les six symphonies de Tchaïkovski en cinq concerts.

L’Italie à l’honneur

Avec un maestro milanais comme directeur musical, les saisons de l’Orchestre National de France ont forcément un parfum d’Italie. Le concert d’inauguration de la saison rend intégralement hommage à Giuseppe Verdi dont on célèbre le bicentenaire de la naissance avec une série d’œuvres rarement interprétées : la Sinfonia d’Aïda, le recueil d’œuvres chorales des Quatre pièces sacrées et les Huit romances pour ténor, avec Joseph Calleja. L’orchestre se rend également sur les terres natales de Verdi, à proximité de la petite ville de Busseto, pour le festival Verdi qui se tient au Teatro Regio de Parme. Enfin, le National donne en version de concert un opéra de jeunesse de Giacomo Puccini, Le Villi. 

Kurt Masur et Felix Mendelssohn

On connaît la proximité de Kurt Masur avec Felix Mendelssohn, notamment grâce aux nombreuses années passées à la tête du Gewandhaus de Leipzig. C’est donc naturellement que Kurt Masur a choisi d’interpréter l’« Écossaise » et l’« Italienne », les deux symphonies les plus caractéristiques du compositeur allemand. L’oratorio Elias est également à l’affiche du National pour deux concerts au Festival de Saint-Denis.

La création d’œuvres majeures

L’Orchestre National de France peut s’enorgueillir     d’avoir créé des œuvres majeures du XXe siècle : Le Soleil des eaux de Pierre Boulez, la Turangalila-Symphonie de Messiaen (1950, création française), Déserts d’Edgar Varèse, ou Jonchaies de Iannis Xenakis (1977), ainsi que, de Henri Dutilleux, la Première Symphonie (1951), Timbres, Espace, Mouvement (1978), le Concerto pour violon« L’Arbre des Songes » avec le concours d’Isaac Stern (1985), le nocturne pour violon et orchestre Sur le même accord (2003, création française avec Anne-Sophie Mutter), Correspondances pour voix et orchestre (2004, création de la version révisée) et plus récemment Le Temps l’Horloge sous la direction de Seiji Ozawa avec Renée Fleming (2008).

Radio France: Christophe Abramowitz

Au cours de la précédente saison, l’intégrale des symphonies de Beethoven a été donnée en cinq concerts dirigés par Daniele Gatti avec, à l’occasion de chaque concert, la création d’une pièce courte commandée par Radio France à un compositeur français (Guillaume Connesson, Bechara El Khoury, Bruno Mantovani, Fabien Waksman, Pascal Zavaro). Pour la saison 2013-2014, le National a programmé la création française de Circle Map de Kaija Saariaho et inaugure le festival Présences.

Le projet pédagogique

L’Orchestre National de France poursuit avec constance et passion son travail de sensibilisation. Sur le "terrain" les musiciens partent à la rencontre du public notamment grâce des ateliers en classe maternelle, élémentaire, mais aussi au collège ou au lycée, ou encore dans le cadre d’interventions à l’hôpital avec l’association Musique et Santé.

Dans ce même esprit, l’Orchestre National porte une attention particulière aux musiciens amateurs. Plusieurs projets phares les mettront à l’honneur : les 80 ans de l’Orchestre National ne sauraient se fêter sans eux ! Les Appogiatures (avant-concerts de l’orchestre) sont ouvertes à tous ceux qui, munis d’un billet, souhaitent se préparer à l’écoute du concert. La série Musicomusée sera une nouvelle fois l’occasion de quelques judicieuses rencontres entre la musique et les collections du Petit Palais, du Muséum National d’Histoire Naturelle ou du Quai Branly.
Enfin, l’Orchestre National donnera à Aix-en-Provence un concert pédagogique autour de Petrouchka de Stravinsky.

Diffusions radio et disques                                                                                                     Radio France: Christophe Abramowitz

On peut retrouver l’ensemble de la programmation de l’Orchestre National de France sur France Musique, et de nombreux concerts sont retransmis sur le réseau des radios membres de l’Union européenne de radiodiffusion. De très nombreux enregistrements discographiques jalonnent la vie de l’orchestre. Parmi les plus récents, citons Le temps L'horloge avec Renée Fleming et Seiji Ozawa, l’album de Marie-Nicole Lemieux « Ne me refuse pas » (Naïve) ou encore, chez Sony, un disque consacré à Debussy rassemblant La Mer, Le Prélude à l'après-midi d'un faune et les Images sous la baguette de Daniele Gatti.

En 2013, à l’occasion du centenaire de la création du Sacre du printemps au Théâtre des Champs-Élysées où l’orchestre est en résidence, le National sort – toujours chez Sony – Le Sacre etPetrouchka, ainsi qu’un disque d’airs d’opéras français et italiens interprétés par la jeune soprano géorgienne Nino Machaïdze.


L'Orchestre national de France sur le site de Radio France.

Programme de la saison 2013-2014.