PAILLARD Geneviève - 1951 S

PAILLARD (Geneviève), épouse GODEFROY, née le 5 décembre 1931 à Paris, décédée le 24 octobre 2018 à Bois-le-Roi (Seine-et-Marne). – Promotion de 1951 S.


Lorsqu’à la fin de l’année 1996, avant de quitter l’univer- sité de Bourgogne, Geneviève Godefroy vint me porter dans mon bureau un tiré à part de son dernier article consacré à la ferroélectricité publié dans les « Techniques de l’ingénieur, traité d’électronique », je n’imaginais absolument pas qu’un jour ses enfants souhaiteraient que j’écrive pour l’Archicube sa notice nécrologique comme j’avais dû le faire en 2013 pour leur père Lucien Godefroy à la demande de son épouse . Avant d’accepter, comme c’était là son dernier travail, je l’ai

ressorti de mes dossiers et sa dédicace était la suivante : « À Monique et Michel Pauty, cette dernière mise au point pédagogique avant mon départ... En souvenir de tous les moments passés ensemble et avec mes vœux d’un très heureux avenir. Merci pour tout. » G . Godefroy .

Il m’était alors difficile de ne pas tenter de faire revivre une dernière fois cinquante ans de découvertes bien que je ne sois pas la personne la plus qualifiée pour le faire .

Geneviève Léa Paillard est née à Paris (13e) à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière mais ses parents Maurice Paillard, initialement instituteur devenu ensuite inspecteur des Bâtiments scolaires et son épouse, sans profession, demeuraient au 37 boulevard Sadi-Carnot au Perreux-sur-Marne (Seine) . Geneviève alla donc certainement dans une des écoles du Perreux en primaire et après un parcours remarquable au lycée Hélène-Boucher, elle entrait à l’École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres par le groupe C (sciences expérimentales) en1951 . Deux ans plus tard, après avoir décidé de continuer en physique-chimie, elle obtenait une licence ès sciences physiques, ce qui pouvait alors la diriger vers une carrière dans l’enseignement . C’était l’époque où il fallait passer un diplôme d’études supérieures avant de passer l’agrégation . Ce premier travail de recherches, elle le fit dans le laboratoire de Jean Lecomte (1898- 1979), le spécialiste du rayonnement infra-rouge et sa première publication parut dans le Journal de Physique et le Radium, 1955, t . 16, p . 281 : « Contribution à l’étude des solutions de gaz par spectroscopie I .R . »

En 1955, elle obtenait l’agrégation de sciences physiques . C’est lors de la prépara- tion à l’agrégation qu’elle rencontra son futur époux, Lucien Godefroy . Normalien et agrégé préparateur, il lui avait fait découvrir les applications de l’oscilloscope cathodique, de la gamme CRC sans doute, les Tektronix étant plutôt réservés aux chercheurs . Elle fut alors nommée en classe de première et en terminale au lycée de jeunes filles de Périgueux . De juin 1950 à novembre 1954, le lycée a été rénové et agrandi d’après les plans de l’architecte M . Legendre, notamment par l’extension d’une aile édifiée en 1933 . Cette opération a permis l’ajout de salles de conférences, d’études, de gymnastique et de musique, ainsi que de dortoirs ; les travaux, faute d’argent, furent arrêtés et reprirent en 1958 mais Geneviève était partie . Je ne lui ai jamais posé la question de savoir si lors de son passage elle avait fréquenté des collè- gues du lycée Bertran-de-Born de Périgueux ni si elle avait connaissance du Cabinet de physique valorisé depuis par Francis Gires . Mais il faut reconnaître qu’en 1955, je n’avais que 15 ans – le matériel ancien, dans mon esprit, devait laisser la place à du matériel plus moderne ! Évidemment, 40 ans plus tard je n’avais plus tout à fait la même optique... et « garder au maximum le matériel ancien » fait partie du très heureux avenir que m’avait souhaité Geneviève Godefroy ! mais ce n’est pas toujours facile d’y arriver . Si le matériel en cuivre ou laiton a droit de cité dans les musées, la quasi-majorité des appareils des années 1960-1980 fut vouée à la destruction et c’est bien dommage ; par exemple où sont passés les premiers lasers hélium-néon qui permettaient de faire en amphithéâtre des expériences de cours spectaculaires sur la diffraction ? Et les premiers lasers à doubleur de fréquences ?

C’est alors qu’elle demanda son retour à Paris comme agrégée préparatrice à l’ENS de Sèvres où elle restera jusqu’en 1962 . Au cours de cette période, elle épousa Lucien Godefroy, le 15 avril 1957 au Perreux-sur-Marne . Ils eurent deux enfants, René né le 28 novembre 1958 et Odile née le 27 avril 1961 . Geneviève Godefroy au cours de cette période dirigea les travaux pratiques et les travaux dirigés pour les élèves de seconde année de l’ENSJF et prépara les élèves de quatrième année à l’agréga- tion . Elle passa un diplôme de troisième cycle en physique du solide et en 1962, elle devint maître-assistante à la faculté des sciences de Paris, plus spécialement chargée du cours relatif à l’électricité . Pour la recherche, elle fut rattachée comme son mari au laboratoire de Pierre Aigrain à l’ENS et elle soutint ses thèses de doctorat d’État le 21 juin 1963 . C’était l’époque où il fallait un deuxième sujet . Sa première thèse était consacrée à la « Répartition de potentiels dans les diélectriques, applications aux céramiques de TiO3Ba », la seconde était relative à la « Structure des métaux liquides ». Un avis très personnel à ce sujet, j’ai toujours regretté la suppression de ce second sujet qui ne pouvait certes pas être comparé à la thèse latine des facultés de lettres mais pouvait ouvrir l’esprit du candidat à un sujet nouveau . Geneviève Godefroy connaissait très bien mon avis sur cette question .

L’année 1963 est une année charnière pour toute la famille Godefroy . Lucien Godefroy qui venait aussi de passer sa thèse de doctorat, sur la « Photométrie différen- tielle des rayons X : application à la magnétostriction du ferrite de cobalt », abandonne son poste de maître-assistant à la Sorbonne pour un poste de maître de conférences à la faculté des sciences de Dijon, tandis que son épouse y devient maître assistante . Tous les deux vont alors lancer un laboratoire consacré initialement aux diélec- triques mais qui rapidement se dirigera vers la ferroélectricité . Lucien Godefroy va publier dans l’Encyclopaedia Universalis un article remarqué sur ce sujet . Geneviève Godefroy va rester deux ans maître-assistante, elle sera alors chargée des TD de thermodynamique, d’électricité et d’optique et elle renouera avec la préparation à l’agrégation de physique (montages et écrit) . La préparation des montages n’était pas pour elle des plus faciles à Dijon : la faculté des sciences de Dijon n’était pas l’ENS même si un peu de matériel plus moderne y avait complété le matériel ancien au moment du transfert de la faculté du centre-ville sur le campus de Montmusard six ans avant . Il fallait beaucoup de courage et d’ingéniosité pour refaire les expériences décrites dans le polycopié de P . Gastebois « Le montage de Physique à l’Agréga- tion » comme « Les aberrations d’un système centré » ou « Les propriétés des plaques photographiques »... Ces montages sont bien loin de l’utilisation actuelle du smart- phone comme appareil photographique et il y a 60 ans nous tirions les copies à l’ammoniac ! ! !

Toute la famille Godefroy arrive donc en Bourgogne et s’installe à Saint- Apollinaire, rue des Clairs Logis proche du campus, mais rapidement elle part à Dijon, rue du Docteur Laguesse... Est-ce à cause de cette rue que leur fille, Odile fera carrière à l’Institut Pasteur de Lille ? Ce docteur Laguesse (1861-1927), renommé pour ses travaux sur le pancréas et l’insuline était né et décédé à Dijon... Geneviève devient maître de conférences à la faculté des sciences de Dijon ; c’est le moment de la création des Deug et elle prend en charge des cours de 1re année (MP ou PC) : mécanique, électricité, optique ou de seconde année : électromagnétisme, relativité, éléments de mécanique quantique . En 1967, elle passe professeur sans chaire et elle le restera jusqu’en 1976 . Lucien Godefroy va devenir doyen de l’Unité d’enseigne- ment et de recherche : mathématiques, informatique, physique et chimie (MIPC) . Geneviève Godefroy sera membre du jury de l’agrégation de physique de 1968 à 1970 puis membre du Conseil de la Société Française de Physique de 1972 à 1974 . Dans ce cadre, la Société Française de Physique lui confia le rôle de secrétaire géné- rale pour le Congrès général de la Société française de Physique à Dijon en 1975, soit onze colloques en parallèle . Geneviève, et sa fille Odile, se dépensèrent sans compter pour la réussite de ce dernier, elle réussit à fédérer tous les laboratoires dijonnais de physique malgré certaines rivalités et peu à peu, ceux-ci travaillèrent plus en commun . Finalement ce fut un très grand succès . En 1976, Geneviève devient professeur titulaire, elle le restera jusqu’à sa retraite en 1994 . Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques en 1971, elle en devint officier en 1976 . Elle fut décorée de l’Ordre national du Mérite comme Chevalier en 1983 et en devint Officier en 1994 .

Elle va assurer divers enseignements au fil des années : cours et travaux dirigés des propriétés de la matière en maîtrise de sciences et techniques ; de mécanique quantique en licence de sciences physiques ; de thermodynamique et thermostatis- tique en licence de physique . À ce sujet, il me revient à l’esprit que deux ans avant sa retraite, un étudiant mal intentionné (ou passionné) fit disparaître son cours de thermodynamique, fruit de trente ans d’évolution ; le moment de panique passé, ses anciens élèves devenus ses collègues et aussi quelques étudiants apportèrent leurs anciens cours pour l’aider à refaire le sien ! Dans une situation identique, je l’aurais moins bien supporté ! ! !

Les programmes au fil des réformes se modifient, c’est ainsi qu’elle enseigna les propriétés physiques des solides, la cristallographie approfondie en maîtrise de physique . Elle continua aussi l’enseignement pour la préparation à l’agrégation et pendant la période 1976-1980, nous avons travaillé en trio avec son mari . Nous partageant suivant nos sensibilités le programme du concours, nous avons fait une très bonne équipe... ayant eu dès le début de notre « association » 6 reçus à l’agré- gation et, l’année suivante, la major ! En 1980, de nouvelles restructurations nous firent abandonner cette préparation . Attachée à l’enseignement, elle a alors accepté de 1980 à 1988 de faire partie du Conseil du département de physique, qui gérait l’enseignement mais pas la recherche, et en a été directrice en 1985 .

Dans le cadre des enseignements spécialisés, Geneviève Godefroy est intervenue dans un DESS consacré aux céramiques et plastiques en cogestion avec le dépar- tement de chimie et dans le troisième cycle de Physique : diélectriques, défauts ponctuels dans les solides ioniques, théorie des bandes, transitions de phase et évidemment ferroélectricité .

Après ce rappel des divers enseignements auxquels elle a participé, base de la double fonction enseignant-chercheur, il nous faut parler aussi de son dévouement dans les diverses fonctions administratives, comme les comités de direction de labo- ratoires types « Optique des semi-conducteurs » LA n° 154 dirigé par M . Balkanski, la direction du laboratoire de physique du solide de Dijon (Ura 785) pendant 5 ans (1986-1991) . Elle fut aussi membre du Conseil scientifique de l’université de 1981 à 1989 . J’ai toutefois un regret pour elle, nous en avions parlé ensemble : bien qu’elle ait été rapporteur général adjoint au Comité consultatif régional de la recherche et du développement de la technologie (1984-1986), sa candidature pour en devenir directeur ne fut pas retenue . Pourtant je suis certain que sa sagesse aurait été bien nécessaire ! C’est ce qu’elle allait montrer de 1986 à 1994 quand elle devint directrice du Centre de recherche en diffractométrie (Ceredi), où l’URA 785 et l’URA 13 se partageaient le diffractomètre 4 cercles Enraf-Nonius . Ce centre devint par la suite le Sercamat, regroupant physiciens et chimistes des URA 1796 et 9953 afin d’élargir l’activité vers le transfert technologique .

Terminons par un survol de ses activités de recherche . Elles aboutirent à la mise en place de la cristallogénèse du titanate de baryum jusqu’à l’obtention de mono- cristaux monodomaines de qualité optique et de dimensions suffisantes pour les applications . Puis vinrent les études, sur ces monocristaux, des perturbations appor- tées par des dopages systématiques, des réductions, des oxydations afin de modifier leurs propriétés diélectriques et optiques (effets photoréfractifs) . Ces études nécessi- taient la compréhension à l’échelle microscopique des évolutions de la dynamique de réseau, des transitions de phase et des structures atomiques ou électroniques .

Outre les études sur le titanate de baryum, la cristallogénèse fut étendue à des composés A2BX4 (par exemple A = Cu, Rb ; B = Pb, Sn, Zn ; X = Br,Cl,I) et de leurs solutions solides avec substitutions progressives en sites A, B ou X pour des études des transitions de phase et de structure .

Toutes ces recherches furent rapportées dans une centaine de publications, plus d’une centaine de conférences ou présentations dans des congrès internationaux notamment, ceux de ferroélectricité qui furent organisés par les époux Godefroy à Dijon : la 2e réunion française de ferroélectricité en 1969, le 2e congrès européen de ferroélectricité et finalement le 7e congrès européen de ferroélectricité en 1991 .

Elle dirigea sept thèses de doctorat d’État, une vingtaine de thèses de 3e cycle, deux « nouvelles » thèses et une thèse de doctorat d’Université . Elle fut associée à une quinzaine de contrats Cnet, DGRST, DRME, ATP CNRS, RCP . Parmi ses relations internationales on peut citer les laboratoires ETH de Zürich avec le professeur Arend docteur Honoris Causa de l’université de Bourgogne, devenu un ami, l’EPFL de Lausanne, l’Académie des sciences de Prague, l’Académie des sciences de Moscou, l’université d’Osnabrück, le laboratoire national d’Oakridge, l’université de Québec .

Tous ses travaux s’achevèrent par la publication que nous avons citée au début de notre notice sur la ferroélectricité et dont nous reproduisons les dernières lignes .

En conclusion, il semble nécessaire et très important de continuer à mener une recherche en ferroélectricité, l’objectif étant de trouver pour chacune des applications envisagées le ferroélectrique le mieux adapté et le plus performant, le développement et le transfert étant assurés pour les plus belles réussites.

Les développements les plus récents des films minces ferroélectriques à l’échelle nanométrique feront certainement partie des belles réussites en devenir rapide !

En 1996, devenue professeur émérite, Geneviève Godefroy a quitté la scène scientifique officielle, la physique qui avait été son champ d’élection va en dispa- raître... Nous n’aurions jamais imaginé qu’elle allait tirer un grand trait final . C’est ce qu’elle fit... Soucieuse sans doute de continuer à accueillir ses petits-fils Bruno, Yannick, Gaël et Simon, soit à Dijon, soit à Passavant-la-Rochère, elle se transforma en conteuse pendant que leur grand-père leur montrait les expériences de physique de sa jeunesse . Elle était devenue une conteuse professionnelle faisant de nombreuses animations dont elle nous entretenait pendant que son mari montait personnages et décors ! mais là encore, l’âge venant il lui fallut tirer un second trait d’autant plus que son mari nécessitait des soins de plus en plus fréquents . Mais avant ce trait définitif sur ses contes, ce fut pour moi un grand plaisir de l’aider une nouvelle fois en trou- vant les crédits pour faire venir le conteur scientifique Philippe Berthelot, ingénieur, diplômé de l’École nationale supérieure des industries chimiques de Nancy, qu’elle admirait . Cela se fit dans le cadre de la Fête de la science 2011 à Saint-Apollinaire car il lui avait été impossible d’en trouver elle-même le financement : celui-ci fut assuré par le Centre de culture scientifique et technique de Bourgogne et la municipalité de Saint-Apollinaire . Berthelot présenta « 1609, Galilée, la première guerre des étoiles ». Galilée, qui en quelques mois, avait découvert et porté à la connaissance de tous une nouvelle vision du ciel, malgré les sectarismes religieux ou corporatistes ! Berthelot a illustré le processus de la découverte pour démystifier la science et la mettre à portée de tous, ainsi que... l’aurait souhaité Galilée lui-même . Ce fut un succès et le rideau se referma pour Geneviève . Mais j’avais pu réaliser son dernier rêve, je lui devais bien cela après tant d’années passées ensemble sans beaucoup de nuages entre nous deux .

De temps en temps j’avais de ses nouvelles . Elle avait su se faire de vrais amis grâce au club d’informatique de la SNCF . Ils furent pour elle un vrai réconfort au moment de la mort de son mari . Comme je l’avais fait depuis une dizaine d’années, je continuai de l’inviter pour les expositions que je faisais à Saint-Apollinaire où nous habitons . Mais le 12 janvier 2015 (nous conversions par courriel), elle répondit à mon invitation à l’exposition Jacques Laudy, l’un des créateurs du journal Tintin, une de mes passions : « J’ai réfléchi à votre exposition sur Jacques Laudy. C’est très agréable et bien amical que vous me proposiez de me recevoir un matin... Mais je ne suis plus assez ouverte et intelligente pour retenir et comprendre tout le travail que vous feriez spécialement pour moi ! ! ! En plus, je me perdrai en voiture sur une route que je n’ai plus l’habitude de prendre. Je vous embrasse, vous et Monique...

Nous nous sommes rencontrés quelques mois plus tard dans la salle d’attente de nos médecins . Elle allait bientôt quitter Dijon pour rejoindre Bois-le-Roi où habitait son fils René, qui, après l’ENS et l’agrégation avait réalisé son rêve de devenir profes- seur de mathématiques dans un lycée .

Elle est décédée le 24 octobre 2018 à Bois-le-Roi et le 30 octobre elle rejoignait son mari au cimetière de Passavant-la-Rochère .

Geneviève Godefroy était le sérieux même et pourtant afin de terminer cette évocation, je la vois très bien me dire : « Mais Michel, vous n’allez quand même pas terminer en parlant de ‘mes dents de loup’ ajoutant « ... enfin, si cela vous fait plaisir ! » . J’ai toujours essayé de me faire plaisir, alors j’en parle : ‘Madame Godefroy’1 était une excellente cuisinière... Un jour elle nous fit ses « Dents de Loup » les mêmes que celles qu’elle mangeait à Passavant . Je ne connaissais pas ces délicieux petits gâteaux, elle me donna la recette et avec mon épouse nous avons acheté la plaque « dents de loup » . Nous avons fait ces gâteaux mais hélas... je n’ai pas retrouvé sa recette, peut-être ses enfants et petits-enfants sont-ils dépositaires d’un tour de main secret...

Michel PAUTY,
professeur émérite à l’université de Bourgogne

Note

1 . Pour nous, elle était en effet ‘Madame Godefroy’ et son mari... c’était le père Godefroy, voire le pépé !