NOGUEZ Dominique - 1963 l
NOGUEZ (Dominique), né le 12 septembre 1942 à Bolbec (Seine-Inférieure), décédé à Paris le 15 mars 2019. – Promotion de 1963 l.
Penser à Dominique Noguez, c’est se demander comment un homme pouvait avoir mille activités par jour en ayant toujours l’air disponible . Grand lecteur, homme de revues, cinéphile (et cinéaste à ses heures), latiniste, essayiste, romancier, humoriste et moraliste au sens du Grand siècle, il incarnait à la fois la modernité la plus avant-gardiste et l’Antiquité la plus savante . Il aimait les « farces » littéraires et l’érudition sérieuse, et fut ravi d’être élu « transcen- dant satrape du collège de Pataphysique » . Il publia près de soixante-dix ouvrages selon son décompte, et doit en oublier : douze romans et récits, cinq études « plus ou moins savantes », treize nouvelles, vingt et un apho- rismes et autres essais, quatre traductions et éditions, cinq ouvrages collectifs, neuf numéros spéciaux de revues, etc .
À ses amis – aussi divers que ses curiosités –, il rappelait par sa présence chaleu- reuse, raffinée, et pleine d’humour, à quel point la langue française est celle par excellence de l’art de la conversation .
J’ai connu Dominique Noguez en septembre 1962, à la rentrée de la khâgne du lycée Louis-le-Grand . Il arrivait de Bordeaux, ayant choisi de « cuber » à Paris dans l’espoir d’accroître ses chances de réussir le concours d’entrée à l’ENS . Les hasards du premier jour nous avaient placés côte à côte, sur la même table . Nous ignorions que cela nous lierait pour la vie . En lisant bien plus tard un de ses livres, Dans le bonheur des villes : Rouen, Bordeaux, Lille (éd . du Rocher, 2006), j’appris qu’il avait passé, comme moi, une partie de son enfance à Rouen, et qu’il était entré en sixième au lycée Corneille, l’année où j’y faisais ma septième . Ma famille quitta Rouen l’année suivante . Cette première occasion de se connaître fut perdue . De son année de khâgne, Dominique garda la nostalgie des exercices de « petit latin », où nous nous interrogions à tour de rôle sur une page d’un grand auteur . Quelques décennies plus tard il donna à ce « petit latin » un prolongement plein de science et d’humour en traduisant Martial (Épigrammes, choisies et adaptées du latin par Dominique Noguez, Arléa, 2001 et 2006, avec le texte latin original, une traduction littérale, et sa version libre, plus littéraire, c’est-à-dire tout ce qu’il faut pour offrir une véritable et très moderne traduction) .
Réservé, voire timide de son propre aveu, Dominique fut longtemps avare de confidences, mais il devint vite plus disert, sur les ondes, celles de France Culture notamment, où il se prêta à de nombreux entretiens, avant de se confier longue- ment devant la caméra de Pascal Auger1 . Cependant l’essentiel passait dans son « Journal », « le genre le plus libre », explique-t-il, auquel il travaillait déjà en khâgne . Pour lui, c’était à la fois, un « trésor » destiné à alimenter son œuvre, mais aussi un texte qui devait être publié « pour en faire une œuvre distincte » . Ce « journal » est, sans doute aucun, une œuvre majeure, c’est ainsi que lui-même le considérait . Qui saura se consacrer à la tâche considérable de l’éditer ? Cette publication permettrait d’avoir une idée complète de son œuvre . Il faudrait aussi prendre en considération son engagement généreux et constant pour les revues, ce formidable laboratoire de la littérature . Cet engagement fut très précoce puisqu’il rappelle dans ce même livre sur Rouen, qu’il créa au lycée Corneille, avec trois camarades, une première revue l’Azur2. En 1967-68, alors qu’il était en année supplémentaire à l’École Normale, il collaborait à la fois aux Cahiers du Cinéma et à la NRF. Il fut le premier secrétaire de rédaction, puis le directeur de la Revue d’Esthétique, fondée en 1969, dont il coordonna huit numéros spéciaux de 1973 à 2001 . Généreux de sa plume, il ne cessa de donner des contributions à une multi- tude de publications périodiques, du n° 52 de L’infini (pour lequel Philippe Sollers lui donna une carte blanche), à L’Atelier du Roman... Dominique Noguez a suivi, comme beaucoup de ses camarades, un parcours universitaire traditionnel, de l’agrégation de philosophie en 1967 au doctorat en esthétique du cinéma en 1983, mais il se singularisa par une exceptionnelle activité d’écrivain reconnu (Prix Roger- Nimier, 1995 ; Prix Femina, 1997 ; Grand prix de l’humour noir, 1999 ; prix Jean-Jacques- Rousseau, 2014 ; prix de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre, 2017) .
Au bonheur du cinéma
Dans ces années de khâgne nous étions tous cinéphiles, mais lui s’engagea réel- lement dans cette voie . Il collabora aux Cahiers du cinéma dès 1967-1968 et il se rendit régulièrement au Festival de Cannes, y compris celui, avorté, de mai 1968 . Au Canada, où il partit enseigner dans le cadre de la Coopération, il découvrit le cinéma expérimental américain (Essais sur le cinéma québécois, Montréal, Les Éditions du Jour, 1970) . Abandonnant l’étude de l’humour commencée sous la direction de Vladimir Jankélévich, il engagea une recherche sur le cinéma under- ground sous la direction de Mikel Dufrenne . Il devint selon son expression « un hérault des films d’avant-garde », pratiquant une critique délibérément « enthou- siaste » : Le Cinéma, autrement, Union Générale d’Éditions 10/18, 1977 ; rééd . aux Éditions du Cerf, 1987 ; Éloge du cinéma expérimental, Centre Pompidou, 1979 ; rééd . très augmentée, Paris expérimental, 1999 ; Trente ans de cinéma expé- rimental en France, 1950-1980 (Arcef, 1982) . Sa thèse rapidement publiée devint une référence essentielle : Une renaissance du cinéma : le cinéma « underground » américain, Méridien-Klincksieck, 1985 ; rééd ., Paris expérimental, 2002 . D’autres ouvrages suivirent : Ciné-Journal (1959-1971) de Jonas Mekas, préface et traduction, Paris Expérimental, 1992 ; Ce que le cinéma nous donne à désirer – Une nuit avec La Notte, Crisnée, Liège, Yellow Now, 1995 . Il ne resta pas historien et théoricien ; il tourna trois petits films expérimentaux en 16 mm, « un peu warholiens », disait- il : Tosca, 1978, 20’ ; Fotomatar (mot forgé sur Photomaton) 1979, 12’, et Une vita (montage chronologique de ses portraits), avant de participer plus tard au scénario de deux films de Jean-Pierre Mocky, Alliance cherche doigt (1997) et Robin des mers (1998) . De ce volet, Dominique disait : « le cinéma expérimental, ce n’est pas toute ma vie, mais c’est quelque chose d’important » . Mais le plus important, c’était l’écriture ; en khâgne déjà les pages de son journal pourraient en témoigner . Cette ambition l’emporta sur la sécurité : il demanda plusieurs congés pour convenance personnelle dans l’espoir de vivre de sa plume, ce qui impliquait que le nombre annuel de ses publications s’accroisse fortement . Quand il prit le risque de quitter définitivement l’université, après une carrière d’enseignant en esthétique du cinéma, pour se consacrer sans entrave à l’écriture, j’admirai son courage . Contraint d’écrire, ou plutôt de publier pour vivre, il craignait parfois de manquer d’idées pour le prochain livre, mais elles ne manquèrent pas, car son esprit était à l’érudition plai- sante et à l’humour de toutes les couleurs, du noir au blanc .
Le choix de l’écriture
Le premier texte important de Dominique, rédigé pour l’essentiel en 1970-1972, entre les États-Unis et la France, Dandys de l’an 2000, fut publié, sous le pseudo- nyme Collectif Givre, aux éditions Hallier en 1977, mais ces dernières faisant faillite, il ne fut tiré qu’à quelques exemplaires . La nouvelle édition, augmentée, aux éditions du Rocher, en 2002, en raconte la savoureuse aventure éditoriale . Le texte est pour partie un canular littéraire du potache savant que Dominique était resté ; il renvoyait aussi plus sérieusement à la littérature surréaliste et aux Chants de Maldoror. Œuvre de jeunesse rédigée dans l’immédiat après 68, le texte a quelque chose de frénétique qui fait songer aux premiers romans de Hugo, Bug Jargal ou L’homme qui rit, mais je n’ai pas eu l’occasion de lui demander s’il avait pensé à ce romantisme noir en écri- vant ces pages . Dominique reprit le thème des Dandys « à la 3e personne » dans son roman Les Martagons, qu’il qualifie plaisamment de « roman de Farces et Attrapes » . Dans l’œuvre de Dominique Noguez, les romans, six, une dizaine si l’on ajoute récits et longues nouvelles, ne sont pas les plus nombreux4, mais il ne cessa de se confronter à ce genre, pierre de touche du « grand écrivain », figure auquel il consacra une enquête teintée d’ironie et de cocasserie, Le grantécrivain & autres textes, L’infini, Gallimard, 2000 . Après Les Derniers jours du Monde, 1991, rééd. 2001, qu’il voulut « le plus total possible », ce fut Amour Noir, L’infini, Gallimard, 1997 ; Folio, n° 3262, qui fut couronné du prix Femina, gloire confirmée lorsque Amour Noir et Les Derniers jours du monde constituèrent la trame du film des frères Larrieu, Les derniers jours du monde, 2009. Après L’embaumeur, Fayard, 2004 ; Le Livre de poche, 2006, où l’on retrouve des personnages des Derniers jours du monde, son dernier roman fut L’interruption, Flammarion, 2018, au titre prémonitoire . Si les romans restèrent pour Dominique le grand jeu de sa vie, il s’imposa comme un humoriste de tout premier ordre, pratiquant un « burlesque savant » selon la juste formule de Michel Houellebecq . L’intérêt de Noguez pour ce genre se manifesta dès ses années d’École, lorsqu’il engagea, en 1965-1966, un diplôme d’études supérieures sous la direc- tion de Vladimir Jankélévitch, Humour et langage humoristique5 . Il développa cette réflexion près de trente ans plus tard dans un des livres que je préfère, L’arc en ciel des humours, Jarry, Dada, Vian, etc, Hatier, 1996 . Il revint encore sur le sujet, décidem- ment inépuisable, huit ans plus tard, avec L’ homme de l’ humour, L’ infini, Gallimard, 20046 . Sous une plume pleine d’esprit et étincelante la plupart du temps, ses livres d’humour noir sont les plus nombreux . Après Ouverture des veines et autres distrac- tions, Robert Laffont, 1982 ; PUF, 2002, Dominique publia Cadeaux de Noëls, Zulma, 1998 . Ces petits textes sont classés « selon l’ordre alphabétique du premier mot », ordre arbitraire cocasse, par lequel il se range discrètement parmi les admi- rateurs actifs de Georges Perec, de sept ans son aîné ; cet ordre cocasse permet, écrit Dominique, de lire cette cinquantaine d’historiettes, « en commençant par la fin, par le milieu, par où l’on veut », concluant avec humour, « on peut même ne pas les lire du tout . Mais on y perdra » . Ce livre reçut non sans raison le Grand prix de l’hu- mour noir . Dix ans plus tard, il revenait en 2008 sur la formule avec Œufs de Pâques au poivre vert, toujours chez Zulma . J’ai beaucoup aimé Avec des si (magnifique- ment illustré par Selçuk Demirel, Flammarion, 2005), mais le comble du cocasse est atteint avec Lénine Dada, Robert Laffont, 1989 ; rééd ., Le Dilettante, 2007 . Le livre commence comme une enquête historique avec notes savantes sur l’étrange coïnci- dence qui fait que Lénine a habité en 1916 à Zürich dans la même rue que le cabaret Voltaire où les dadaïstes se retrouvaient, et s’achève en bouffonnerie : dans la lumière (noire) de Dada, la révolution russe devient « un grand pied de nez aux « prolétaires de tous les pays autant qu’aux bourgeois, aux idéalistes épris de justice autant qu’aux oppresseurs » . Dans la post-face de la réédition, Noguez rappelait que, moins d’un an après, le mur de Berlin tombait et que bientôt l’URSS allait s’effondrer . Il avait, en romancier, pressenti inconsciemment ce grand retournement, lézardant avec une drôlerie acérée une des grandes icônes du xxe siècle . Sa plume s’est aussi attaquée, plus légèrement, aux ridicules de la sémiologie à la mode, dans Sémiologie du parapluie, et autres textes (Éditions de la Différence, 1990), qui trouve une sorte de pendant avec La véritable histoire du football & autres surprises, Gallimard, 2006 . L’œuvre de Noguez offre aussi des essais moralistes : Derniers voyages en France, Champ Vallon, 1994 ; Immoralités, suivi d’un Dictionnaire de l’amour, où les pages du dictionnaire sont imprimées sur un papier « Bouton d’or », L’Infini, Gallimard, 1999 ; Les plaisirs de la vie, Manuels Payot, Payot et Rivages, 2000 . La plume de Dominique a parfois des résonnances swiftiennes, avec Comment rater complètement sa vie en onze leçons, (« Manuels Payot », Payot et Rivages, 2002 ; Rivages Poche 2003, et dans la même veine Vingt choses qui nous rendent la vie infernale, Payot et Rivages, 2005 ; Rivages Poche, 2003, ainsi que la délicate Soudaine mélancolie, aux mêmes éditions, 2005 ; 2007 . À la fin de sa vie, il revint à l’humour noir avec Encore une citation M. le Bourreau, qui parut en 2019, juste après sa mort, comme s’il avait pressenti celle-ci .
Dominique Noguez publia aussi des « études plus ou moins sçavantes » selon son expression : Les trois Rimbaud, éd . de Minuit, 1986 ; Montaigne au bordel & autres surprises, Maurice Nadeau, 2010 ; La véritable origine des plus beaux apho- rismes, Manuels Payot, éd . Payot & Rivages, 2014 ; Pensées bleues, suivi d’un Bref Traité de l’aphorisme, Équateurs, 2015 . Il avait aussi une généreuse curiosité pour deux des « monstres » de la littérature contemporaine, Marguerite Duras et Michel Houellebecq . Il rencontra la première en 1975, lors d’un jury du « cinéma diffé- rent » : « Michael Lonsdale est venu vers moi et m’a dit (comme le messager particulier d’une princesse exotique) : « Marguerite Duras aimerait faire votre connaissance. Elle est là, elle vous attend. » Suivirent vingt années d’amitié et de brouilles, « de nuits joyeuses et délirantes », et de formidables entretiens à propos du cinéma de Duras, filmés en 1983 et publiés en 1984, rééd ., La couleur des mots, Benoît Jacob, 2001 ; suivirent deux études, Duras, Marguerite, Flammarion, 2001, analyse stylistique rigoureuse de la prose durassienne, suivie de fragments de journaux intimes, et Duras toujours, Actes Sud, 2009 . Noguez repéra tout de suite le talent de l’auteur d’Extension du domaine de la lutte, livre dont il fut à l’origine de la publication, et il défendit son œuvre dans des interviews nombreux, dans un ensemble d’articles, et dans son livre Houellebecq, en fait, Fayard, 2003 . Un des textes de Dominique, les moins connus, les plus émouvants pourtant, est le petit recueil de textes, Écrit en 68, aux éditions Joca seria, 1999 (maison dont le nom, « jeux sérieux », pourraient qualifier presque tous les écrits de Noguez) . Il est placé sous l’égide d’une citation lumineuse de Victor Hugo7 ; Dominique avait le goût et le talent des belles épigraphes, car il avait une très ample culture littéraire, et il s’engagea avec détermination et constance pour la défense de la langue française, contre le « franglais » . Outre les multiples tribunes, chroniques, pamphlets, qu’on ne peut tous répertorier ici, et Tombeau pour la litté- rature, La Différence, 1991, il a publié une chronique de cette résistible invasion, qui semble pourtant perdue : La colonisation douce, Feu la langue française ? Éd . du Rocher, 1991-1993 ; rééd . revue et augmentée, Arléa poche, 1998) . Il fut le premier président de l’Association Avenir de la langue française de décembre 1992 à juillet 1993 .
La vie d’un écrivain ou d’un artiste, dit-on, ce sont ses œuvres . Cela vaut pour Dominique Noguez, et ceux qui l’ont lu et le lisent le savent mieux que quiconque . Cependant sa vie fut bien plus que les « achevés d’imprimer » successifs . Longtemps très discret sur lui-même, tenant chacun à distance de plume caustique, il ouvrit finalement ses textes aux confidences autobiographiques, d’abord dans sa trilogie urbaine, Dans le bonheur des villes : Rouen, Bordeaux, Lille, Éd . du Rocher, 2006, pages « écrites du triple point de vue de l’autobiographie, de la littérature et du plaisir », plus complètement dans Une année qui commence bien, récit, Flammarion, 2013 .
Mais il faut à ces quelques notes ajouter que Dominique portait haut les valeurs de l’amitié : ses amis ne cessaient de se réjouir de son aimable compagnie à la fois critique, savante et toujours inattendue . Homme de plume, mais aussi homme de conversation, humaniste, il fut un honnête homme des lettres . Il aimait sa langue, sa langue française, qu’il a bien servie, avec esprit et érudition . Il manque à tous ceux qui le connaissaient8 .
Claude MIGNOT (1965 l)
Notes
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1 . Voir Le Bon Plaisir de Dominique Noguez par Christine Goémé, France Culture, 31 octobre 1998 ; For intérieur par Olivier Germain-Thomas, France Culture, 2 octobre 2009 ; Nuit rêvée de Dominique Noguez, France Culture, 14 avril 2013 ; Du jour au lendemain par Alain Veinstein, 12 septembre 2013, etc .
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2 . Pascal Auger, Entretiens avec Dominique Noguez, film .
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3 . La revue lycéenne L’Azur connut cinq numéros, voir « Les revies de ma vue », dans Entrevues, n° 21, 1996 (rééd . dans Entrevues en mars 2019, en hommage à D . N .) .
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4 . Après les Dandys, le premier vrai roman, très composé, est M & R, Robert Laffont, 1981 (rééd ., éditions du Rocher, 1999), où je sens un parfum durassien . Mais on peut encore citer d’autres récits : Les deux veuves, La Différence, 1990 ; Les Trente-six photos que je croyais avoir prises à Séville, Maurice Nadeau, 1993 ; Saut à l’élastique dans le temps, Mercure de France, 2002 .
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5 . On trouve un écho de ce travail dans une des premières études publiées de Noguez : « Structure du langage humoristique », Revue d’esthétique, n° 1, 1969, p . 37-64.
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6 . Noguez intervint au Forum Le Monde, Le Mans, 2010, « L’humour contre la vie » .
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7 . Victor Hugo, « C’est un esprit qui marche de lueur en lueur en laissant derrière lui la jeunesse, l’amour, l’illusion, le combat, le désespoir » (Préface des Contemplations) .
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8 . Sur Dominique Noguez, voir son site, < www.dominique.noguez.f > et les documents qui y sont attachés : biographie chronologique ; bibliographie ; entretiens par Pascal Auger, 1999, etc .