DIALOGUES DES MORTS
DIALOGUES DES MORTS
Vendredi 14 novembre à 20h
Samedi 15 novembre à 20h
Dimanche 16 novembre à 17h
L'entrée est libre et gratuite sur réservation via le lien suivant : https://my.weezevent.com/les-
Texte : Bernard Le Bouyer de Fontenelle
Mise en scène : Vincent Guilbaud et Agathe Nolla
Assistant à la mise en scène et à la dramaturgie : Joe Melki
Avec : Solal Adamowicz ; Gautier Duron ; Eugénie Feldmann ; Augustin Gresse ; Vincent Guilbaud ; Juliette de Kermel-Aucouturier ; Alfred Poirier ; Alphonse Roullet.
Régie lumière : Agathe Nolla
Avec le précieux accompagnement des régisseurs Eric Proust et Jean-Frédéric Marcel
Avec le soutien de l'ENS, du département des Arts, du département d'Histoire et du département de Philosophie de l'ENS.
Avec le soutien de l'a-Ulm.
Merci à Ludwig Hurza, Gabriel Maret, Cassiopée Walter.
Durée : 1h10.
Quelle vie mèneraient nos morts illustres dans l'au-delà ? Que dirait Montaigne à Socrate, son idole, s'il le rencontrait ? Comment réglerait-on les différends politiques dans la vie éternelle ? Molière se moquerait-il encore de tous et de tout, six pieds sous terre ?
Les préoccupations des morts croisent toujours celles des vivants.
Fontenelle le sait et c’est cela qu’il raconte dans ses Dialogues des Morts (1683). Avec une sélection de sept de ses Dialogues, c'est à un voyage dans l’Autre Monde, mais aussi dans l'histoire de la pensée, des sciences et de la philosophie que nous sommes conviés. C'est dans un lieu de rencontre atypique, blanc et pâle, que huit des plus grands noms de l'histoire européenne se croiseront.
Ecoutez la stupéfaction de Nietzsche, lecteur de Fontenelle, deux siècles plus tard : « CROISSANCE APRES LA MORT. — Ces petites paroles intrépides sur les choses morales que Fontenelle a jetées dans ses
immortels Dialogues des morts étaient regardées jadis comme des paradoxes et des jeux d’un esprit aventureux ; même les juges suprêmes du goût et de l’esprit n’y voyaient pas davantage — et peut-être Fontenelle lui non plus. Maintenant il se passe quelque chose d’incroyable : ces pensées deviennent des vérités ! La science les
démontre ! Le jeu devient sérieux ! Et nous lisons ces dialogues avec un autre sentiment que ne le firent Voltaire et Helvétius, et involontairement nous élevons leur auteur dans une autre classe d’esprit, une classe beaucoup plus haute que celle où le placèrent ceux-ci — avec raison ? ou bien à tort ? »



